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    Métastases péniennes après cystoprostatectomie pour carcinome urothélial de la vessie

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    L’apparition de métastases péniennes dans l’évolution du carcinome urothélial est un événement rare (1 à 8%). Elles surviennent le plus souvent (65%) dans les 18 mois suivant le diagnostic de la lésion primaire et leur pronostic est sombre avec une survie dépassant exceptionnellement 20 mois. Le traitement des métastases caverneuses est multidisciplinaire. Les meilleurs résultats en termes de survie globale ont été obtenus avec l’association amputation de la verge associée à une chimiothérapie. Les auteurs rapportent un cas de métastases développées aux dépens des corps caverneux de la verge après cystoprostatectomie pour carcinome urothélial de la vessie et discutent les problèmes diagnostics, thérapeutiques et pronostiques que pose cette localisation secondaireMots clés : Carcinome urothélial, métastases, corps caverneux, traitement, pronosti

    Adénome de prostate révélé par des hypoglycémies profondes: A propos d'un cas

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    RésuméIntroductionEnviron 90% des patients diabétiques présentent un diabète de type 2. L'hypoglycémie constitue le principal effet indésirable des antidiabétiques oraux. Elle est d'autant plus grave qu'elle s'accompagne d'une insuffisance rénale.Cas cliniqueNous rapportons le cas d'un homme âgé de 85ans suivi pour un diabète de type 2 et une hypertension artérielle. Il a été admis via les urgences dans un tableau de trouble de conscience associé à une fièvre. Le bilan réalisé a objectivé une hypoglycémie profonde, une insuffisance rénale obstructive et un taux de PSA élevé (antigène spécifique de la prostate). Les antidiabétiques oraux ont été arrêtés et un sondage vésical a été effectué avec comme résultats une correction des hypoglycémies et de la fonction rénale. Le patient a eu une résection trans-urétrale de la prostate (RTUP) et l'examen anatomopathologique était en faveur d'un adéno-myo-fibrome. Les troubles neurologiques en rapport avec l'hypoglycémie étaient sous forme d'agitations, délire, trouble des fonctions supérieures et troubles du sommeil. Cependant notre patient n'a pas présenté de déficit neurologique. L’évolution clinique était favorable.ConclusionL'insuffisance rénale obstructive peut constituer une complication de l'adénome de la prostate à un stade ultime. Elle est responsable d'accumulation dans le sang de médicaments y compris les antidiabétiques oraux. L'hypoglycémie qui en résulte est délétère pour la qualité de vie du patient et peut être responsable d'accidents neurologiques.AbstractIntroductionApproximately 90% of patients with diabetes have type 2 diabetes. Hypoglycemia is the main side effect of oral antidiabetics, and it can be more serious when it is accompanied by renal failure.Clinical caseWe report the case of a man aged 85 years followed for type 2 diabetes and hypertension. He was admitted via the emergency with a disturbed level of consciousness associated with fever. The medical evaluation revealed profound hypoglycemia, obstructive renal failure and an elevated PSA (prostate specific antigen). Oral hypoglycemic agents were discontinued and catheterization was performed resulting in correction of hypoglycemia and renal function. The patient underwent a transurethral resection of prostate (TURP) and pathologic examination was in favor of benign hyperplasia. Neurological disorders related to hypoglycemia were agitation, delirium, impaired higher functions and sleep disorders. However our patient did not present any neurological deficit. The clinical course was favorable.ConclusionThe obstructive renal failure can be a complication of benign prostatic hyperplasia in a final stage. It is responsible for accumulation in the blood of drugs including oral anti-diabetic agents. The resulting hypoglycemia is deleterious to the quality of life of the patient and may be responsible for neurological disorders

    La chirurgie conservatrice dans le cancer du rein

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    Le cancer du rein représente 3% des cancers. Il est classé au troisième rang des cancers urologiques après celui de la prostate et de la vessie. Depuis la néphrectomie totale élargie de Robson en 1963, on assiste à un changement continu de la prise en charge de ce cancer. En 1990, on a mis en question le curage ganglionnaire systématique. En 1993, on a mis en question la surrénalectomie systématique. En 1995, on a commencé à proposer la chirurgie conservatrice pour les tumeurs dont le diamètre est inférieur à 4 cm. A partir de 2004, on l’a proposée pour les tumeurs < 7 cm. En fonction de la taille et de la localisation tumorale, on peut réaliser une néphrectomie partielle polaire, une résection cunéiforme, une énucléation, une chirurgie ex situ ou zéro ischémie. L’ischémie froide permet une meilleure conservation de la fonction rénale, ainsi que le clampage parenchymateux par rapport au clampage pédiculaire. La chirurgie conservatrice du cancer du rein est en nette progression certes, mais elle n’a pas encore la place qu’elle mérite. Ceci peut être lié à une méconnaissance des indications, ou crainte des morbidités. La limite arbitraire de 7 cm mérite d’être discutée. L’évolution naturelle se fait vers la chirurgie conservatrice quelque soit la taille de la tumeur et quelque soit le rein controlatéral, à condition qu’elle soit techniquement réalisable.Mots Cles: Cancer rénal; chirurgie conservatrice; clampage; ischémie froide

    Drainage percutané de l’abcès du psoas: Notre expérience et revue de la littérature. Percutaneous drainage of psoas abscess. Our experience and literature review

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    Introduction: L’abcès du muscle psoas, infection rétropéritonéale rare et de diagnostic difficile, affecte, des sujets débilités. Le but de notre étude était de rapporter notre expérience du drainage percutané, peu invasive, dans le traitement de cette affection. Patients et méthodes: Nous rapportons, de façon rétrospective une série de 22 patients suivis au, service d’urologie de l’hôpital militaire Moulay Ismaïl de Meknès (Maroc) sur une période de sept ans, allant de Janvier 2005 et Janvier 2012. Tous les patients avaient eu un drainage percutané de l’abcès, sous guidage échographique ou tomodensitométrique. Une antibiothérapie adaptée était associée au, traitement chirurgical. Résultats: Tous les patients avaient une altération de l’état général, 10 (45%) étaient diabétiques., L’évolution postopératoire était constamment favorable. Une récidive de l’abcès a été notée chez deux, patients (9%) traitée favorablement par drainage percutané. Les caractéristiques diagnostiques, cliniques, biologiques et radiologiques de l’affection sont décrites. Conclusion: Le drainage percutané est une technique facile et fiable. Peu invasive, et pouvant être, répétée en cas de nécessité, elle convient aux patients généralement débilités

    Sous type rare du cancer de prostate: Le carcinome sarcomatoide

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    Le carcinome sarcomatoide (CS) est une tumeur rare (<0,1% des cancers primitifs de la prostate). Elle a une double composante épithéliale correspondant à un adénocarcinome très peu différencié, et mésenchymateuse faite de cellules fusiformes. Ceci à des taux variables. Cliniquement, elle se traduit par des troubles urinaires du bas appareil avec un PSA normal. Macroscopiquement, c’est une tumeur de couleur gris blanc à rose avec zones d’hémorragie. Le diagnostic est histologique avec à l’immunohistochimie: les CS sont uniformément positifs à la vimentine et souvent positifs à la cytokératine et l’antigène membranaire épithélial. Le traitement est essentiellement chirurgical qui peut aller de la simple résection de la prostate jusqu’à l’exentération pelvienne associée ou non à la chimiothérapie ou à la radiothérapie. Le pronostic est très mauvais avec 20% de risque de décès la première année qui suit le diagnostic. Nous rapportons une observation d’un patient de 90 ans chez qui on a découvert fortuitement un carcinome sarcomatoide après résection endoscopique de la prostate et qui est décédé deux mois après des suites de sa maladie. A travers cette observation nous discutons les aspects diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques de cette tumeur exceptionnelle

    Masse rénale avec image stellaire centrale: Quel est votre diagnostic?

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    Le carcinome chromophobe se voit essentiellement à la cinquième décennie et représente 5% des tumeurs rénales. Il existe deux sous types de cancer à cellules chromophobes: le type clair (70%) et le type éosinophile. La variante à cellules éosinophiles doit être distinguée de l'oncocytome. Ce dernier se caractérise par une cicatrice fibreuse centrale d'aspect stellaire. Le carcinome chromophobe et l'oncocytome peuvent même coexister dans le cadre du syndrome de Birt-Hogg-Dubé. Certaines tumeurs appelées hybrides partagent des caractéristiques architecturales et cytologiques de ces deux tumeurs. Le pronostic du carcinome chromophobe est favorable. Il est le plus souvent limité au rein et de bas grade nucléaire. Il semblerait donc licite dans les cas ou un examen extemporané mettrait en évidence une tumeur chromophobe, de limiter l'intervention à une néphrectomie partielle si techniquement réalisable

    La chirurgie conservatrice dans le cancer du rein

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    Le cancer du rein représente 3% des cancers. Il est classé au troisième rang des cancers urologiques après celui de la prostate et de la vessie. Depuis la néphrectomie totale élargie de Robson en 1963, on assiste à un changement continu de la prise en charge de ce cancer. En 1990, on a mis en question le curage ganglionnaire systématique. En 1993, on a mis en question la surrénalectomie systématique. En 1995, on a commencé à proposer la chirurgie conservatrice pour les tumeurs dont le diamètre est inférieur à 4 cm. A partir de 2004, on l’a proposée pour les tumeurs < 7 cm. En fonction de la taille et de la localisation tumorale, on peut réaliser une néphrectomie partielle polaire, une résection cunéiforme, une énucléation, une chirurgie ex situ ou zéro ischémie. L’ischémie froide permet une meilleure conservation de la fonction rénale, ainsi que le clampage parenchymateux par rapport au clampage pédiculaire. La chirurgie conservatrice du cancer du rein est en nette progression certes, mais elle n’a pas encore la place qu’elle mérite. Ceci peut être lié à une méconnaissance des indications, ou crainte des morbidités. La limite arbitraire de 7 cm mérite d’être discutée. L’évolution naturelle se fait vers la chirurgie conservatrice quelque soit la taille de la tumeur et quelque soit le rein controlatéral, à condition qu’elle soit techniquement réalisable

    Score de Gleason des biopsies prostatiques et celui des pièces de prostatectomies: Quelle corrélation?

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    Le score de Gleason des biopsies prostatiques est primordial dans le traitement du cancer de la prostate. Il évalue l'agressivité et l’évolutivité de la tumeur. L'objectif de ce travail était d’évaluer la corrélation entre le score de Gleason biopsique et celui des pièces de prostatectomie. Matériel et méthodes: C'est une étude rétrospective concernant 30 patients traités pour cancer de la prostate par prostatectomie radicale. Les paramètres étudiés étaient: l’âge, le taux de PSA, le score de Gleason à la biopsie et à la pièce de prostatectomie. Nous avons également évalué la concordance des groupes de différenciation (bien, moyennement et peu différencié). Résultats: La concordance du score de Gleason était de 58,82% avec un coefficient de concordance kappa de 0,329, ce qui correspond à une valeur faibe, avec une sous-stadification dans 35,29% et une surstadification dans 6%. Pour ce qui est des groupes de différenciation, cette concordance était de 50% dans le groupe bien différencié (Score de Gleason de 2 à 4) et augmente à 100% dans le groupe moyennement différencié (Score de Gleason de 5 à 7). Par ailleurs, aucun malade n’était classé dans le groupe peu différencié (Score de Gleason de 8 à 10) ni à la biopsie ni à la pièce de prostatectomie. Conclusion: Le score de Gleason biopsique influence la décision thérapeutique dans le cancer de prostate localisé. Cependant, il ne reflète pas toujours le score de Gleason de la pièce de prostatectomie, en particulier dans les groupes bien différenciés
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